"J’ai plusieurs centaines de milliers de pièces": Nicolas, un candidat varois dans "Lego Masters" sur M6 ce lundi soir

Décembre 2020, la folie Lego Masters débarque sur M6 avec Eric Antoine en maître de cérémonie. Le concept est simple, des binômes mordus de briques s’affrontent sur des épreuves à thèmes et le grand vainqueur repart avec un chèque de 20.000 euros. C’est nouveau et l’émission trouve rapidement son public. Longtemps vu comme quelque chose de ringard, ou non assumé, la brique est (re) devenue sexy. Pour preuve, alors que l’on commentait joyeusement cette découverte cathodique sur Twitter, Rim’K, leader du groupe de rap 113, s’est inscrusté dans nos messages privés pour y assumer sa passion dévorante pour les briques: "Lego Life. Je viens de finir le Lego Jurassic World, je ne te raconte pas", lance le patron de Tonton du bled. Et oui, on est tous pareils, on offre des Lego à nos héritiers pour avoir l’excuse de les monter. Pour son grand retour à l’antenne, toujours sous la présentation souriante d’Eric Antoine, de nouveaux duos se lancent dans le grand bain dont deux sudistes: Gérald, 44 ans, des Bouches-du-Rhône et Nicolas, un Varois de 34 ans, de Solliès-Pont. Nicolas est conducteur de train et, forcément, son premier souvenir avec la brique n’est pas anodin.
4 millions de briques"A 3 ans, mes parents m’avaient offert un train en Duplo, j’ai découvert très vite mes deux passions: le rail et la brique", lance-t-il. Voilà bientôt quinze ans que le Varois s’est "remis" aux Lego. Chez lui, une pièce est réservée à sa passion.
"J’ai plusieurs centaines de milliers de pièces, tout est rangé par types de pièces, par taille de briques et les plaques sont rangées par couleurs. Si tu n’es pas bien organisé, tu ne t’en sors pas." Nicolas rencontre Gérald lors d’une exposition amateurs de fans de Lego dans le Var. Le courant passe de suite. "Gérald est le plus créatif et le plus foufou de nous deux, détaille Nicolas. Je suis très carré, très terre à terre, je suis le plus calme aussi. (rires)"
C’est Gérald qui insiste pour se lancer dans l’aventure de M6. Après une première tentative manquée, cette cinquième saison est la bonne. Voilà le duo parti pour cinq semaines de tournage intensif sur Paris où la brique est omniprésente. 24 heures sur 24. La découverte du plateau de jeu est un moment important pour ces grands enfants. "C’est vraiment bien rangé. (rires) C’est énorme. Pour chaque pièce, tu as 3000 exemplaires, tu as quatre millions de briques à disposition pour l’aventure, au début il faut se repérer", se souvient-il. Surtout, les épreuves sont chronométrées. "Le temps a été notre pire ennemi, c’était un souci permanent car c’est la première fois qu’on exerçait notre passion avec cette notion de chronomètre. On s’est d’ailleurs pris un peu la tête sur le plateau à cause du stress".
Une fois la découverte du contexte passée, le duo reprend sa marche en avant.
Fan de pirates"On savait que l’on avait un lien très fort avec Gérald, mais ce genre d’aventure te le confirme. J’exerce un métier où le stress est présent 5% du temps, mais je n’avais jamais dompté un tel stress que sur une épreuve sur Lego Masters". Plutôt branché Lego City, sa zone de confort avec notamment toutes les constructions liées au train, déformation professionnelle oblige, Nicolas confesse une certaine attirance pour le monde des pirates. "Quand j’étais enfant, vers 1999, j’ai eu le bateau de pirate numéro 6289, un must de chez Lego, ça m’a marqué et je l’ai toujours chez moi".
Quand on est passionné et mordu de briques, le plaisir est-il plus dans la construction ou dans le rendu? "Je trouve mon bonheur dans les yeux des gens qui regardent ce que l’on a fait. On y glisse de nombreux détails, des clins d’œil. Par exemple, j’ai une peur bleue des chiens et dans toutes nos créations il y a une figurine qui se fait poursuivre par un chien. (rires) Ce que j’aime dans cette passion, c’est le partage." En attendant la diffusion des premiers épisodes, Nicolas fait une drôle de confession. Depuis son retour du tournage, en mars, il n’a plus touché à un seul Lego. "Quand vous passez cinq semaines à manger, dormir, penser Lego, vous avez besoin d’un peu d’air ensuite. C’est la première fois de ma vie où la seule chose que j’avais à penser au quotidien était Lego, c’est assez unique comme vie". En tout cas, il se dit que le pilote du jour donne le "La" et que cette saison cinq est prometteuse avec, notamment, des épreuves organisées à l’aérodrome du Bourget, dans la Grande Galerie de l’Evolution mais aussi des épreuves en lien avec les franchises Batman et Star Wars.
Lego Masters, ce lundi à 21h10, sur M6.
Nice Matin